 | nom complet › Mahdi, mais nombreux sont ceux à m'appeler par mon second prénom qui me fait également office de surnom : Lou. J'ai choisi de conserver le nom de famille de mes deux parents : Roe, même si on m'a longtemps répété que ce n'était pas le meilleur nom pour marquer les esprits et devenir une star de la danse... Comme si j'en avais quelque chose à foutre de devenir une célébrité. surnoms › MadMahdi, en référence au film Mad Max avec Mel Gibson... Ou Charlize Theron suivant l'étendue de votre culture cinématographique. âge › Dix-neuvième bougie soufflée quelques mois en arrière, l'innocence de la jeunesse est déjà bien loin malgré tout, le revers de la médaille quand tu fais preuve de talent dès ton plus jeune âge et que tes parents se décident à l'exploiter pour leur ton bien. date et lieu de naissance › (31 octobre 2000) J'ai ouvert les yeux pour la première fois sur ce monde cruel et très peu éloigné des tableaux apocalyptiques délivrés depuis des siècles par les peintres et artistes en tout genre un soir d'octobre. Halloween, pour être plus précis, à croire qu'il était écrit quelque part que je ferais de cette fête que j'adore par dessus tout une occasion supplémentaire de festoyer. Je suis né quelque part en Amérique, aux États-Unis, en Californie. nationalité › Américaine. à Adélaïde depuis › Deux mois, je me suis installé ici au tout début de l'été pour pouvoir prendre mes marques avant la rentrée scolaire. Une nécessité, quand on sait ô combien mon sens de l'orientation peut me jouer des tours parfois. métier › Danseur professionnelle depuis quelques années, même si je lorgne également du côté des études pour renforcer mon statut, lui accorder plus de crédit et diversifier mon champ disciplinaire. J'intègre donc à la rentrée 2019 une école d'arts dramatiques pour consolider ma pratique de la danse et apprendre à davantage maitriser ma capacité à interpréter mes chorégraphies à travers le théâtre, notamment. logement › J'occupe l'un des appartements du troisième étage de George Lane, le principe est vraiment sympa, surtout quand tu débarques quelque part sans le moindre repère ni la moindre attache. Je me sens en sécurité là-bas et j'ai l'impression de pouvoir compter sur les autres, même si je ne les connais pas énormément. statut amoureux › Une zone désertée, moins touristique que Chernobyl. Le célibat me convient très bien, cela étant dit, parce que je ne sais pas y faire, que ce soit avec les filles ou les garçons. Je ne sais pas percevoir les signes lorsqu'on tente de m'en envoyer et je suis très mauvais séducteur. Des rumeurs me disent vierge, je n'ai jamais pris la peine de les confirmer ou de les infirmer, ça ne regarde que moi de toute manière. orientation sexuelle › Pansexuel, ouvert à l'amour et c'est déjà beaucoup trop compliqué ainsi pour en plus se prendre la tête avec des genres. crédits › Eylika & Tumblr.
personnalité › Tolérant, ce doit être le premier terme qui vient à l’esprit de mes proches lorsqu’il leur est demandé de me décrire brièvement. Le garçon qui brille pour son ouverture d’esprit et son sens de la liberté qui le place dans une position où il surprend constamment les autres en étant là où on ne l’attend pas d'après eux. Rusé, je suis extrêmement travailleur au point d’accepter d’effectuer les sacrifices nécessaires pour atteindre mes objectifs. Transparent, beaucoup de gens ont encore du mal à me cerner. Mon parcours impressionne et laisse présager un profil typique des fictions hollywoodiennes, le garçon prêt à tout pour arriver à ses fins. Prêt à tout, je le suis sans aucun doute, mais mes valeurs m’empêchent de dépasser les limites et de poignarder les autres dans le dos. Franc et compétiteur, je n’ai jamais été aussi bon qu’avec des rivaux à dépasser. Une compétition saine permet à tout le monde de puiser dans ses ressources pour donner le meilleur de soi-même. Timide, lorsque je ne danse pas, je suis extrêmement réservé, du genre à ne pas trop savoir comment démarrer une conversation et à préférer observer mes pieds plutôt que le visage de mes interlocuteurs. Réservé, je le suis à l'extrême au tout début, le temps pour les autres de gagner ma confiance, après cela, je me montre indomptable en plus d’être un condensé de bonne humeur. Je suis extrêmement lumineux et optimiste même si la meilleure des défenses reste encore l’attaque et que j'ai très bien compris cela. Rares sont les gens à vouloir se frotter à moi lorsque je pète les plombs et perd pied.
groupe › 9 to 5.
à savoir —
Lorsque ma mère était enceinte, elle écoutait une quantité folle de musique. Cantonnée au repos forcé à cause des difficultés rencontrées à l’issue de son premier trimestre de grossesse, elle n’avait littéralement que ça à faire de ses journées, pour que le temps passe un peu moins lentement. C’est probablement de là que je tiens cette passion pour la musique, cette oreille musicale finement développée, celle que j’ai pu mettre au service de mes cours de solfège quand j’étais gosse et qui m’ont finalement permis de trouver en la danse un moyen d’expression plus adapté encore que la musique en elle-même. › Réservé, je n’ai jamais été très entouré d’amis, contrairement aux autres enfants de mon âge qui enchainaient les goûters d’anniversaire et autres petites fêtes l’après-midi sans que je sois véritablement convié. J’étais beaucoup trop concentré sur la danse, sur les tableaux chorégraphiés à retenir pour courir les auditions avec ma mère en dehors des heures d’école et des devoirs. Loin de leur innocence, mon esprit était déjà rivé sur le futur, loin des petits bobos de la cour de récrée et d’une insouciance que j’aurais aimé être capable de découvrir à cet âge-là. Ces mêmes élèves qui se moquaient de moi pour ma différence, ce sont les mêmes qui répondaient tout de même présent aux invitations que mes parents envoyaient dans mon dos pour l’anniversaire qu’ils organisaient chaque année de force, malgré mes supplications. Ils n’avaient aucune idée du mal que cela me faisait de ne même pas être mis en avant le jour de ma naissance, forcé de laisser les autres m’humilier davantage dans le cadre soi-disant sécuritaire de ma propre maison. › J’ai appris à mes dépends que la danse n’était pas seulement une histoire de passion et de talent, mais que de nombreux facteurs extérieurs entraient en ligne de compte. De nombreuses opportunités me sont passées sous le nez à cause de cela, à cause de ma rigueur, de mon intelligence et de mon refus d’obtempérer… Si je m’étais comporté différemment, peut-être que moi aussi je ferais la une des journaux en intentant un procès pour pédophilie. Le pire dans tout cela, c’est que mes parents savaient ce qui m’attendait, ils étaient prêts à fermer les yeux pour que leur fils devienne une graine de star et leur rapporte de l’argent qu’ils n’étaient pas capables de gagner d’eux-mêmes. › Avec les années, j’ai su me construire une carapace suffisamment épaisse pour ne plus me laisser atteindre par leurs remarques désobligeantes. J’ai trouvé comment composer avec leur présence tout en gardant les yeux sur mon véritable objectif : l’indépendance. Qui aurait cru qu’un collégien pouvait rêver d’émancipation aussi jeune. Et pourtant, quand tes parents ne te perçoivent que comme une entreprise et ne te témoignent aucune preuve d’amour, tu finis par te considérer comme tel : une vache à lait. › Mon salut, je le dois à ma sélection au casting organisé par les producteurs d’un clip en préparation pour Sia. D’un buzz mondial qui a propulsé le titre au sommet des charts et qui a donné l’idée à ces mêmes producteurs d’inclure une partie des danseurs – les plus âgés – du clip sur la tournée. Ainsi, j’ai décroché un premier ticket vers la liberté en sillonnant les États-Unis aux côtés d’une troupe de jeunes encadrés par des nounous, par certains parents, mais certainement pas par les miens. Premières amitiés, premiers flirts légers, et le rattrapage de codes qui n’ont jamais été les miens avant cela. Une sociabilisation qui me faisait cruellement défaut et me donnait des abords d’ani mal sauvage au premier regard. ›Le lycée fut étrangement différent après cela, le comportement de mes camarades, surtout. Je n’étais soudainement plus un danseur de pacotille dépourvu de talent et de charisme. Ce garçon vraiment bizarre et solitaire. En me dévoilant sous un jour plus lumineux, nettement plus enclin à leur adresser la parole, c’est comme si j’étais parvenu à me faire une place parmi eux. N’en déplaise à mes parents qui auraient préféré continuer à me manipuler et à m’utiliser comme pantin en profitant de mon isolement relatif. › Une année de battement, cauchemardesque, puis la libération, l’Eurovision, les couleurs d’un pays portées fièrement malgré l’absence de racines à relier à ce dernier. La qualification, une finale diffusée partout à travers le monde, deux-cents millions de téléspectateurs et cette chance, ultime, inespérée, d’intégrer une école loin d’eux, de leur médiocrité et de leurs propres aspirations. Dorénavant, je n’avance plus que pour moi.
curriculum vitae —
2000 - Naissance (États-Unis)
2005 - Premiers cours d'éveil à la musique, initiation progressive au solfège.
2007 - Premier concours de piano remporté.
2007 - Premiers cours de danse et révélation.
2008 à 2012 - Période trouble ou les castings s'enchainent avec très peu de résultats, en dehors de participation à quelques publicités bas de gamme cumulant danse exaspérante et jingles d'une stupidité sans précédent.
2017 - Participation au clip "The Greatest" de Sia, tournée à travers les États-Unis aux côtés de Maddie Ziegler pour assurer plusieurs chorégraphies sur les titres de la chanteuse.
2018 - Obtention de son diplôme, fin du lycée, début des emmerdes, gain progressif de son indépendance et libération explosive de l'emprise de ses parents.
2018 - L'indépendance ayant un prix, commence à travailler dans une salle de sport miteuse à Miami, en attendant de trouver mieux.
2019 - Participation à un casting organisé par un producteur américain lié à une jeune chanteuse censée participer à l'Eurovision. Casting concluant qui lui permet d'être remarqué en qualité de danseur et de participer à la performance de Zena à l'Eurovision 2019. Il est repéré par Chanel pour intégrer l'école dans laquelle bosse cette chorégraphe (derrière l'élaboration de la performance Australienne à l'Eurovision). Grand chamboulement pour lui.
what dreams are made of —
☐ Acheter du pain
✓ Terminer la pizza qui traine dans le frigo depuis quatre jours.
✓ Préparer un brownie à apporter au goûter de pré-rentrée de l'école pour les étudiants de première année.
☐ Acheter une chemise
☐ Payer le loyer
✓ Trouver un job étudiant
☐ Préparer les castings pour le film de danse australien en production
☐ Se faire une tonne d'amis
☐ Perdre sa virginité
☐ Danser jusqu'à en perdre haleine
I'm looking for some love. —
(0/5) UN DOS TRES — Eux, ce sont les camarades de première année, ceux qui s'apprêtent à intégrer l'école au même titre que Mahdi. Ils se sont rencontrés au détour d'un atelier organisé à la pré-rentrée, pour tester la capacité d'adaptation de chacun. Chaque groupe devait improviser en quarante minutes une chorégraphie à la pointe sur un tube de l'été. Ils ont été imposés les uns aux autres, mais ont eu un feeling de dingue. Au point où ils passent leurs journées les uns avec les autres.
(0/1) SOMETHING 'BOUT YOU — Une attraction un peu étrange, que les deux individus ont bien du mal à comprendre. Une tension sexuelle que beaucoup s'amusent à faire remarquer à Mahdi qui lui, a bien du mal à admettre son attirance.
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